As, ace, aas, asso, asci… L’as de pique, vous en avez déjà entendu parlé ?
Peu de chance de passer à côté de l’As, s’il y a bien une carte qui est universelle c’est celle-ci, en danois, népalais, allemand, turc, espagnol, ou norvégien, l’As se prononce comme il se joue, sans hésitation. Il n’a pourtant pas toujours eu cette assurance. Jusqu’au XIVème siècle, l’As équivalait souvent à la valeur la plus basse. Et puis la roue a tourné, avec un petit coup de pouce de la ferveur républicaine et la Révolution française, la royauté a cessé d’être à la mode et l’As est monté en grade.
De ces temps incertains, pourtant, il garde un déséquilibre, un jour il prend ses quartiers au sommet de la pyramide, un autre il dégringole en bas de l’échelle sociale. Tout dépend du jeu. Quant aux tours de magie, l’As tape à l’œil et se joue facilement pour impressionner la galerie, des glAS.